2009-06-10

Les mensonges de Jocelyn

Voici le post de Mathieu, cousu d'odieux mensonges, qui confirment l'adage "donne du tartare de boeuf à ton cochon et il va aller chier dans le WTC"... :

Comme à chaque fois que quelqu’un le visite, Jocelyn exige un post pour son blog. Voici le mien. J’ai décidé de dénombrer et d’expliquer les plus grands mensonges et exagérations de Jocelyn lors de notre escapade à Paris. Les voici :
1. Les Parisiens sont chiants :
Après plusieurs jours à côtoyer les fameux Parisiens, nous n’avons pas pu utiliser la moue que nous avions tellement pratiquée. Effectivement, Jocelyn nous explique maintenant depuis un an que la moue est essentielle afin de survivre à Paris. Que Nenni! Des préposés à l’information du métro aux serveurs dans les restaurants, tous ont été aidant, compréhensif et je dirais même… aimable!

Vous voulez voir des employés absolument écœurés de fréquenter des touristes, je vous conseille une visite au mont St-Michel. C’est abominable.

2. Il n’y a pas de joggeurs à Paris :
Lors de notre première journée de visite, Jocelyn affirme : «À Paris, il n’y a pas de joggeurs. Le jogging est une activité qui ne se pratique pas dans la ville, même que ceux qui osent faire du jogging font rire d’eux ». Calomnie! Après cette affirmation, Corinne et moi nous sommes amusés à compter le nombre de joggeurs que nous rencontrions : après une centaine, on s’est un peu tanné.

Jocelyn vous dira que la plupart des joggeurs sont autour de la cité universitaire, où sont logés une grande partie des étrangers. Faux! Quand tu vois des joggeurs à Châtelets-les-Halles, tu commences à être passablement éloigné de la cité u!

3. La station de métro Châtelets-les-Halles est surpeuplée et impossible à comprendre :
En parlant de la station Châtelets-les-Halles, Jocelyn, toujours à notre première journée de visite, nous affirme que cet endroit est horriblement occupé et qu’il est souvent difficile de s’y retrouver, surtout quand une foule gigantesque t’empêche de bien regarder les indications.

Nous arrivons à la station en question : pas un chat! Vide! On pouvait circuler sans problèmes, prendre tout le temps pour s’orienter. Jocelyn nous dit : «Vous êtes vraiment chanceux, à l’heure de pointe, c’est mongol!». Quelques jours plus tard, à l’heure de pointe, nous nous dirigeons vers Châtelets. Jocelyn, avec un brin de panique dans les yeux, nous regarde en disant «maintenant, faite attention et suivez-moi bien, il va y avoir du monde!».
Les portes ouvrent et quelle surprise, quelques personnes attendent paisiblement le métro, aucune bousculade, ce n’est à peine si je frôle quelques passants. Jocelyn Gad.bois, vous êtes un sacré menteur!

4. L’institut du monde arabe est magnifique le soir :
Un soir, Jocelyn nous guide vers l’Institut du monde arabe qui, selon lui, est un bijou de l’architecture et est particulièrement beau le soir.

Nous arrivons pour découvrir que les lumières sont éteintes. Ce que nous voyons est un édifice de verre bien normal. Je commence à croire qu’il n’y avait même pas de lumière le soir, que le tout est un incroyable subterfuge.

5. La bouffe à Paris est immonde :
Pendant l’ensemble de notre séjour à Paris, Jocelyn nous martelait sans cesse que la nourriture de Paris est infecte, qu’il faut aller à Lyon pour découvrir la vraie cuisine française.

Nous avons déjeuné, dîner et souper au resto pendant l’ensemble de notre séjour et tous les repas fut délicieux. Du «Cochon à l’oreille» à «l’Arôme» sans oublier «le Tambour», le «Clou de Paris», le «Pho 14» et «Paul», chaque repas fut exquis, des exemples parfaits du niveau exemplaire de l’art gastronomique typiquement français.

Il reste que l’ensemble des restos fut des suggestions de Jocelyn qui nous guida afin d’éviter les établissements de moins bon goût.

Tout de même, FABULATIONS! Nous n’avons pas eu de mauvaise expérience culinaire à Paris, donc nous pouvons affirmer sans exagération que Jocelyn est l’incarnation du mensonge, je l’affirme haut et fort, les restaurants de Paris sont excellents.

6. Il y a tellement de monde au Pho 14 le midi qu’il est impossible d’avoir une place assise :
À notre dernière journée de visite, Jocelyn nous apporte à la soupe Tonki. Il nous avertit : «Habituellement à cette heure, il y a une ligne d’attente qui se rend jusqu’au coin de la rue ». Vous pouvez deviner la suite : aucune ligne, le resto est presque vide (à l’exception de la terrasse) et la nourriture fut excellente (voir mensonge précédent).

En plus, le Pho 14 a, selon Jocelyn, la fâcheuse réputation d’accueillir des enfants laids. Tout le contraire, pendant notre repas une famille avec un petit bébé tout joufflu sont venu s’assoir près de nous. Comme disait si bien Gerry Boulet, Jocelyn nous a monté un beau grand bateau!

7. Jocelyn a de la classe :
Finalement, avec ces grandes études universitaires, ses colloques et ses nains de jardins, Jocelyn prétend avoir de la classe. Quelques heures avant de prendre notre avion, nous nous retrouvons à une fête de la MEC. Nous arrivons vers 22h30, soit après le souper. Jocelyn a pris quelques verres, il est jovial.
Plus la soirée avance, plus les inhibitions de Jocelyn se relâchent. À un certain moment, il se retrouve avec deux superbes femmes sur ses genoux, assez pour faire crier de jalousie ses amis hétérosexuels.
Quelques heures plus tard et après plusieurs rhum and coke, Jocelyn nous interpelle :
- «J’ai foncé dans la porte patio avec mon drink en pensant qu’elle était ouverte!»
Je lui demande, «est-ce que quelqu’un t’as vu?»
- «Non!»
Je lui rétorque «ben ta gueule, dis-le pas à personne, c’est mieux comme ça!»
- «C’est pas grave, ch’ui chaud pis on s’en câlisse!»

Bravo Monsieur Gad.bois, je m’efforcerai à vous rappeler cette histoire gênante, et ce, pour le reste de votre vie.

Il est aussi intéressant de mentionner que pendant la fête, Jocelyn s’est étendu de tout son long sur la piste de danse. Ce n’était pas intentionnel. Je n’ai malheureusement pas été un témoin visuel de la scène (j’ai un faible penchant humoristique pour les gens qui tombent!), c’est Jocelyn qui me l’a répété 3 fois en quinze minutes.

La touche finale, lorsque Corinne et moi étions sur notre départ à 3h du matin pour prendre notre avion, Jocelyn m’a dit qu’il m’aimait bien et que j’étais un «ben bon gars». Jocelyn était officiellement saoul mort.

À regret, je n’étais pas là pour voir la fin du party. Le post de Jo sur la mort de son adolescence me donne une bonne idée du reste de la nuit.

Malgré ses mensonges odieux, notre voyage à Paris n’aurait pas été le même sans l’aide de Jocelyn. Grâce à lui, nous sommes restés éveillés pendant 33 heures lors de notre arrivée à force de déambuler dans la ville, ce qui nous a permis de définitivement briser notre décalage horaire.
Merci de nous avoir suivis partout et de nous avoir fait découvrir ta vision de Paris.

Malgré tes mensonges, tu avais bien raison pour un truc, les gitanes sont réellement haïssables!

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Ah Ah!! Je vous l'avais bien dit!
(voir le post "Arnaques et ennuis!")
Mo

Anonyme a dit...

oh que j'aurais payé cher pour voir Jocelyn foncer dans une porte vitrée fermée, saoul mort!!! Une drôle d'image que j'ai peine à vraiment concevoir! De même que la galette sur la piste de danse... Mais...pas de témoins...sont-ce d'autres élucubrations de l'esprit instable et fantaisiste de notre cher Jocelyn!?!?
Cath

Garde a dit...

Merci Mathieu de toujours si te foutre de sa gueule! hahahh
On ne peut pas dire qu'il t'a beaucoup épargné sur son blog toute l'année!
Mais vivement son retour qu'on se retrouve tous ensemble!