2009-05-24

Avis de décès

À Paris, le 24 mai 2009, est décédée mon adolescence, fille de moi-même et de mon ça, en réaction contre mon surmoi. Née le 27 juin 1997, à Gatineau, d'un accouchement plutôt difficile et retardée de quelques jours en raison d'une mère pressentant le pot-au-rose, elle laisse dans le deuil moi-même, mon ça, mon surmoi, plusieurs autres personnes réelles et/ou virtuelles comme des amis d'enfance, Murielle, des ivrognes passagers, des photographes amateurs, feu enfance heureuse et bien sûr Mar.tin Robi.doux. Quelques proches, comme Mathieu, Corinne, Vincent, Antoine, Julie P., Noémi et autres ont pu offrir leur condoléances et dernières prières à la Maison des étudiants canadiens, 31 bd Jourdan, 75014 Paris. Les proches n'accueilleront pas parents et amis afin de ne pas vivre complètement leur deuil et ainsi espérer la voir me hanter parfois, en des occasions de grandes réjouissances. Les funérailles, qui ont commencé vers 22h le 23 mai, m'ont permis d'enterrer sous plusieurs Gin-7up solennellement préparé par Julie H. une adolescence ravagée par le rationalisme et qui se sentait très faible au crépuscule de sa onzième année. Elles se sont terminées à 5h dans les toilettes de la chambre 110, où en à peine trois heures, elle a rendu son dernier souffle et disparu, avec un peu de dignité, dans les égouts publics. Là, elle repose en paix. Elle me laisse en héritage un sens des responsabilités et de la fête, une mise à distance des relations et des jeux sociaux, une manière de décrypter l'environnement culturel, une volonté d'accéder à un stade supérieur de conscience et un corps plutôt ingrat. Je tiens à remercier spécialement le comité des résidents de la MEC qui a rendu possible de telles funérailles. Je tiens aussi à remercier Carole Verner, que je ne connais pas, mais qui n'a pas nuit à mon émancipation.

2009-05-20

les parfaits

Ça m'énerve ! Vous, les parfaits, vous ne nous laisser jamais nous croire supérieurs !
Vivement le retour de Mathieu à Paris !
Non, mais c'est tannant ! J'ai un chum plus-que-parfait, qui sait parfaitement qu'il est parfait il est vrai, mais n'empêche qu'il est parfait, et des quelques fois qu'il ne l'est pas, bien il réussit à nous faire croire qu'il l'est quand même, alors on ne s'en sort pas ! J'ai un chien parfait (quoique mon chum parfait lui a inculqué full de défauts, ça va au moins m'occuper à mon retour) dans un condo de gens parfaits (même si je ne lui suis pas)... J'ai une famille et une belle-famille parfaite. Mes amis sont pour la plupart des gens parfaits, qui répandent autour d'eux la perfection... Je suis à Paris, dans une ville qui se pense ô combien parfaite dans son monde où les banlieues n'existent pas... Je lis des blogs sur des familles parfaites (bon, Henri est malade, Ellie semble enfin se décider à commencer à avoir des défauts et Ophélie, ça reste à prouver, car on ne peut pas s'autoproclamer parfaite). Je sors d'un meeting parfait avec le sociologue des JHA, qui m'a aussi parfaitement remis à ma place sur une de mes positions...
Mais bon, je n'étais pas le seul qui défendait cette position...
Nous, les imparfaits, quand on est pas "tout seul", on s'en caliss. On ne peut pas vraiment être humilié, en groupe. Peut-être un peu au hockey, je ne suis pas ça... (Oh ! phrase polysémique) C'est pour ça qu'une société, ce n'est jamais parfait. Pis c'est pour ça aussi qu'elle s'en câlisse de ses imperfections. En groupe, on ne cherche pas à se dépasser... On se suffit. C'est le but du groupe. Se suffire. C'est le but du couple aussi. (C'est pas très sexy dire "Mon chum me suffit", mais c'est plutôt polysémique)...
En passant, Nouvelle : Patrick et Catherine sont officiellement en couple, pas ensemble, mais séparément, chacun avec des gens parfaits. Soupir.
Là, je suis tanné d'être entouré de gens parfaits. J'ai l'impression d'être constamment un boulet. En groupe, je me sens "tout seul" d'imparfait.
J'ai envie de boire. Samedi, c'est le bal. Ça va être une autre estie de soirée parfaite, avec plein de gens parfaits (et Mathieu), habillés parfaitement. Je vais tellement m'en câlisser de cette perfection... Oh yeah ! Champagne !

2009-05-15

l'avant-goût

Je crois que Mathieu et Corinne apprécient leur voyage de noces... En tout cas, ils vous partageront, les deux, leur expérience parisienne ici même sur ce blog dans quelques semaines. Mais je peux vous dire, je viens de recevoir un appel d'eux live from Amsterdam. Mathieu, d'un naturel aussi jovial qu'une Ukrainienne maniaco-dépressive, avait une voix de gamin en m'apprenant qu'ils revenaient du zoo, que Corinne avait acheté "quelque chose" au Red Light et qu'ils attendaient de raccrocher pour fumer leur joint dans les rues. Hey oui, je parle bien du couple de jeunes professionnels d'Aylmer qui s'est acheté récemment une maison et qui ont un chat obèse. Leur voyage va leur avoir fait du bien je crois. Corinne s'est aussi acheté à Paris une paire de bas à 40 euros...
Julie P. s'est noyée hier dans un verre d'alcool. Aujourd'hui, elle repose en paix.

2009-05-13

la fête

Hey, c'est ma fête, leave a message. Beep !

2009-05-05

Cortés et les hommes en or

Hernan Cortés est sans doute, avec le regard que l'on peut lui porter aujourd'hui, un des plus grands criminels de l'humanité. Il a ni plus ni moins pillé le Nouveau-Monde et détruit des cultures précolombiennes riches, dans tous les sens du terme. Certains Aztèques le prendront pour un émissaire de Quetzalcoatl (homme d'or), et les Espagnols seront accueillis en dieux dans la capitale aztèque. Assoiffé d'or et de pouvoir, il manipulera, mentira, torturera, tuera pour ramasser le maximum de capital. De retour en Espagne, il se fera accueillir comme un héros. Comment un homme qui enrichit le royaume pourrait-il être considéré autrement que comme un héros qui a servi sa nation et sa religion ? (La très scientifique entrée de Wikipédia le décrit d'ailleurs toujours comme un héros) Pourquoi je dis ça ? Seulement parce que l'histoire nous apprend que l'humanité est loin de réussir à se dépasser.

Aujourd'hui, j'ai perdu la moitié de ma journée à la 3e rencontre parlementaire sur les jeux intitulé "Jeux d'argent, Internet et droit communautaire : comment adopter (oups, adapter, désolé) le modèle français ?" Le colloque visait à "débattre" de la réforme des jeux qui va ouvrir (dès le 1er janvier 2010) le marché des jeux de hasard et d'argent "à la concurrence", c'est-à-dire aux casinos en ligne. Plusieurs gros bonnets et notamment la ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales (une sorte de ministère du colonialisme ?) et le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique (le poste qui veut qu'on lui ramène des trésors). Le mot d'ouverture du rapporteur, chargé de répandre la bonne nouvelle sur la réforme, est plutôt enthousiaste :
"La réforme des jeux qui s'annonce promet de révolutionner plus d'un siècle de pratiques françaises en la matière. La nécessité d'ouvrir le marché à la concurrence permettra de se conformer à la demande de la Commission européenne, mais aussi d'adapter notre cadre législatif aux nouveaux jeux et aux nouveaux usages en vigueur. [...] Dès 2010, le poker et les paris sportifs devraient être autorisés en France, répondant à une sorte de demande des joueurs et permettant d'encadrer un secteur qui est de toute façon devenu une réalité. [...] L'enjeu du projet de loi sur lequel le Parlement devra travailler avant l'été est donc de trouver un juste équilibre en termes de régulation du secteur, de fiscalité, de lutte contre les sites illégaux, le blanchiment d'argent et de prévention des addictions. C'est aussi d'assurer l'ordre public et social, tout en s'adaptant à un nouveau marché."

En fait, ce ne fut pas un débat de fond sur la proposition de réforme. Celle-ci a été accueillie au Parlement avec une écrasante majorité (de l'ordre de 500 contre 30... je ne me rappelle plus). Au contraire, le débat concernait la manière de réglementer par exemple l'octroi de licences et d'intégrer ces nouveaux concurrents. Vivement le bris du monopole étatique... Mais à quel point faut-il contrôler les casinos ?
J'avais envie de m'arracher les cheveux et traiter tous ces bonnets de cannibales ! (Ou "Bandes de chacals ! Vous allez crever comme des chacals !" comme me le suggère Mélissa) En fait, j'avais exactement la même indignation qu'avec les crânes maoris, sauf que là, je n'ai pas attribué cette différence dans la manière de considérer les ethos du jeu en ligne comme un écart culturel. Là, je les trouvais misérables, peu informés et d'une naïveté regrettable. J'ai eu l'impression de voir la France s'effondrer devant moi, se détruire comme elle a détruit les peuples de ses (anciennes) colonies. J'ai eu une minute de silence dans ma tête, comme par respect pour ma mère-patrie, mourante et délirante. Dans ce silence complet, j'ai entendu le rire vengeur des millions d'âmes qu'elle a tuées dans sa longue vie et j'ai pensé à ce que serait Paris, dans quelques années, au crépuscule de sa gloire.

En fait, personne autour de la table ne semblait contre les casinos en ligne... Pas même la pauvre sotte qu'ils ont invitée pour présenter (dans le désordre, avec la voix tremblante et l'érudition absente) quelques chiffres sur le jeu excessif, question 'en parler. L'essentiel de son propos, et je ne caricature pas, disait ceci : "le joueur compulsif" (car ils ne font pas encore la distinction entre compulsif et excessif) "a un lourd fardeau fiscal". Son discours en était un de sensibilisation ! J'étais outré par le manque flagrant de contenu, comme si on se foutait éperdument de ces joueurs. Pour ajouter au sundae, elle montra la progression des problèmes de jeu à cause des casinos en ligne (les joueurs compulsifs, et notamment ceux qui habitent loin de casinos, peuvent désormais rester à la maison) et, dans une parfaite incohérence, elle conclut que c'est pour cette raison qu'il est essentiel d'accorder des licences aux casinos en ligne...

Cette législation est selon eux une arme efficace pour le "jeu responsable"... En fait, j'ai compris que pour eux, la responsabilité appartient essentiellement au joueur et la responsabilité du casino en ligne est de lui rappeler (lui dire combien de temps et d'argent il a joués, qu'il peut arrêter, qu'il existe des psychologues, qu'il peut s'auto-exclure du site, etc.) Le Président de la Commission supérieure des jeux a même balancé qu'une institution consultative chargée de mettre en place et de faire respecter ce souci de responsabilité serait seulement temporaire étant donné que le marché s'autorégulerait... Ouch !
Le plus sain selon moi fut le responsable de la police des jeux qui insistait sur les casinos illégaux et les mesures de répression... La communication la plus applaudie fut celle, en anglais, d'un opérateur scandinave de casino en ligne, trop bien habillé, trop enthousiaste. La première image fut révélatrice : un homme trop heureux de voir ses deux cartes, qu'il ne montre évidemment pas.

La période de questions fut horrible. Les opérateurs de casino, et ils étaient plusieurs dans la salle, se lançaient le micro pour savoir pourquoi le gouvernement français voulait imposer tant de contrôle. Je croyais rêver. Les Goldens Boys n'en avaient pas assez, ils demandaient pourquoi la réforme ne concernait que le poker et les courses de chevaux, ils accusaient la réglementation de chercher à les rendre moins compétitifs contre les casinos qui n'auraient pas la licence (et donc libres), ils voulaient que la France s'engage à imposer l'ouverture de l'UE aux casinos en ligne. Et les membres du gouvernement étaient là à se vautrer, à licher les opérateurs et à les rassurer. J'étais triste pour la France. J'ai l'impression que la France a vendu une part de sa souveraineté à ces Golden Boys, considérés comme des criminels il y a quelques mois. Et une femme s'est levée et s'est mise à accuser le gouvernement français, et l'image était parfaite, d'avoir répondu positivement à un SPAM. Elle a poursuivi en parlant de l'escroquerie pour le gouvernement de toute cette entreprise et que l'État avait échoué lamentablement à son devoir de protéger le citoyen. Au contraire, la réforme avait risqué ni plus ni moins que la vie de ceux-ci, qu'il avait vendu les plus vulnérables pour quelques millions de dollars.

Le mur qui s'est dressé devant cette pauvre femme fut d'une grave violence symbolique. On a laissé plusieurs personnes (des golden boys) intervenir avant elle, on lui demanda d'écourter son intervention, on tenta de lui couper la parole, on lui rappela qu'elle n'était pas dans une consultation publique, on répondit qu'il fallait être prêt à faire le pari, on parla de l'hypocrisie fondamentale de "l'interdiction de jouer", mais que c'est vrai, il fallait reconnaître que le libre-marché a parfois des effets pervers. Mais le pire, ça été le regard complice des politiciens avec l'opérateur de casino qui rappela, en toute noblesse, qu'en tant qu'entreprise, les casinos en ligne n'avaient pas intérêt à surexploiter les consommateurs (à entendre : consommateurs comme ressources !!!!) Sentiment de satisfaction général dans la salle. Ne manquait plus que la photo du ministre serrer la main de l'opérateur.

À vrai dire, c'est là que j'aurais dû me lever et les traiter de chacals... Mais j'aurais manqué une finale brillante. Car ces Golden Boys sont forts pour ridiculiser le politique ! Franchement, c'est le type d'intelligence qui me donne envie de basculer de leur côté et de militer pour le bris du monopole étatique. Un avocat (sûrement grassement payé par ces opérateurs, mais ce n'est qu'un préjugé) se lève pour demander : "Et pourquoi on ne peut parier que sur le sport ou les jeux, et pourquoi pas dans d'autres disciplines, la politique par exemple." Moi, et mon nouvel homme politique en moi, nous sommes tombés sur le cul... Et pour en tartiner plusieurs autres couches, les politiciens et notamment le député des Yvelines s'en sont amusés... Il a même dit qu'il était de taille Jockey... Il ne pouvait pas mieux dire : un nabot qui veut franchir la ligne d'arrivée plus rapidement que ses adversaires... L'efficacité symbolique est totale ! Le politique ne sert plus à rien, alors jouons-nous-en ! De toute façon, le politique n'est devenu qu'un jeu, qu'une mise en scène. L'État n'a plus de pouvoirs, on laisse les spéculations mener le monde. Le libéralisme a triomphé. Et je vous parie que bientôt, les élections françaises ressembleront à une sorte de loterie.

Cortès a pillé le Mexique et a été accueilli en dieu par les Mexicains et par les Espagnols. C'est un fier conquistador qui a très bien compris les règles du jeu. Les autres hommes en or d'aujourd'hui ont aussi très bien joué le leur. Bon, plusieurs citoyens, des milliers voir plus, vont se faire saigner à blanc par des particuliers qui redonneront à la France à peine de quoi payer pour les services sociaux pour traiter les dégâts collatéraux tout en leur volant des clients éventuels dans ses propres casinos d'État. Mais saigner à blanc, quand ce n'est plus dans le marché noir, c'est plus joli. Et la réduction en esclavage, quand c'est sur une base volontaire, bien c'est encore de la liberté (de marché)... Alors, tout est indiqué pour répandre dans toute la France cette bonne nouvelle ! La France a libéré ses Enfants d'une misère, d'un statut de moindre Être. Au nom de la liberté, rien ne vous arrête.

En fait, c'est extraordinaire ce néo-colonialisme, car tout le monde dans la salle était satisfait... (Peut-être pas la femme, mais passons). Les politiciens étaient fiers de dire que (contrairement à l'Amérique) eux ne manqueraient pas le bateau... Alors, cette image du conquistador et de sa flotte qui part coloniser est ici frappante... On voit la France qui se cherche encore en grande puissance coloniale, qui part conquérir le Nouveau-Monde : Internet. Elle est fière d'être chef de file, car elle veut gagner la course... Mais elle n'a pas reconnu que ces conquistadors tout d'or vêtus, qui amènent certes avec eux, pour leur voyage, quelques denrées (de plus en plus rares), mais qui en ont bien besoin, ne font que la piller. Mais elle s'en fout, elle croit qu'elle a encore atteint les Indes...

À cette France glorieuse, ses colonies compatissantes...

2009-05-02

la Génie casanier et l'homme politique

Mon nouveau personnage dans ma tête est finalement cool. Enfin, pour l'instant... Je pense qu'il veut rester. Ça doit être confortable ma tête... c'est plutôt calme, spacieux, car vide... Il y a l'essentiel, quelques coussins et une collection de tableaux magnifiques... Il doit y avoir plein de gens, qui cohabitent pacifiquement... Et ça discute... En son centre, il y a une statue d'un grand nain de jardin en or qu'il faut saluer, car la petitesse est la clé de notre salut. Ça doit ressembler à la lampe de Beding Bedang dans le village de Nathalie... Je viens d'avancer subtilement l'idée que je suis un génie... je ne suis pas gêné... Mais contrairement au Génie, je ne suis pas capable de me sortir de moi... même en me frottant bien fort (ouf, je viens de faire sans m'en rendre compte une mauvaise allusion, et de mauvais goût... c'est pourquoi je la laisse.) Alors je reste là, casanier et heureux, d'être dans ma tête, avec mes yeux magiques qui me regardent... Et qui voient encore cet inconnu, mais un inconnu que je ne crains plus, que j'intègre (pour ne pas dire ingère) tranquillement.

Il dit que la guerre civile, elle ne cessera jamais. Il me parle de politique. Je ne me rappelle plus ce qu'il me dit. En fait, je ne suis même pas sûr qu'il me parle de politique. Ou qu'il me parle. Je ne sais pas si j'entends, si j'ai les yeux qui entendent bien... L'oreille interne, c'est quoi en fait ? Est-ce moins exotique que les yeux ? Il m'a dit qu'il avait quelque chose d'important à me dire. Je pense que c'est une stratégie de manipulation pour rester dans ma tête. Mais je sais pas, je pense qu'on ne doit pas systématiquement résister à toutes formes de manipulation...

Le prof de magie a dit aujourd'hui qu'accepter d'être manipulé en acceptant de lever notre conscience réflexive, c'était d'être touché par la grâce et donc de sortir de l'épais brouillard narcissique... On dirait que le prof veut monter une secte... ha ha ! (rire de nervosité... c'est peut-être finalement lui qui est entré dans ma tête) Peut-être que la psychanalyse est une secte... Mais je n'adhère pas tout à fait à la lecture. Je vais rester les deux pieds dans ma vanité (le défaut, ou le lavabo, c'est selon) en osant me penser si précieux, que quelqu'un qui se risque à me manipuler ne vise qu'à augmenter ma et mes valeurs...

Où elle est, cette ligne qui marque l'altération ? Quand est-ce que la marionnette doit-elle se révolter de ses liens ? Pourquoi la présence du politique s'accompagne de la guerre civile ?

Bah, ce que je sais, c'est que j'ai enfin hâte d'aller dormir... Je sens mes yeux magiques, ce regard intérieur, déjà bien ouverts... Et les vôtres ?