De mon côté, j'avoue, j'ai cru un instant (l'instant de voter, comme on croit bien des affaires l'instant de voter... il devrait y avoir une étude là-dessus, sur cette ouverture soudaine de nos croyances lors d'une période électorale... comme si, pour choisir entre quelques options, il fallait paradoxalement mettre à distance notre esprit critique...) que mon propre amoureux se serait sauvé de la tâche (comme tous les visiteurs chez Yo et Sab se sauvent d'écrire un mot dans leur livre d'invités... Comme Mélissa l'a si bien fait). Non pas que c'est son habitude, mais je me suis dit que je préférerais être cynique que déçu... Mais mon chum sait si bien ne jamais me décevoir ! J'espère que je ne l'ai pas déçu...
Et je tiens à avouer... c'est vrai... et je présente mes excuses à ma discipline... je commence à être vraiment agressif envers les maudites gitanes, et pas juste sur les Champs-Élysées, qui quêtent, qui quêtent et qui quêtent, à travers les 48 autres itinérants et quêteux par mètre carré de Paris... Et tu les vois se relayer dans leur posture de prières et se payer des petites pauses chez Starbuck... Non et celle-là en particulier sur les Champs... Non, mais il faut être gonflé pour me demander 7 fois d'affilée, en anglais, avec une fausse pitié dans la face et dans la voix, des pièces... Et oser, par-dessus le marché, terminer la tirade en me quêtant en me pointant un macaron de chez Ladurée... NON !
Bon, je lui ai un peu crié après, mais je ne présenterai pas mes excuses à cette SPSS (sale pute sale saloppe... bon c'est une joke de sociologues...) qui a osé s'en prendre à mes macarons Ladurée... Hey ! Un instant ! Don't go there girlfriend ! Those Macarons are mine ! Et c'est pour ces inconséquences dans leur manière de vouloir faire pitié que je la méprise profondément. Inconséquences qui prend des allures de jugement de valeurs : on dirait qu'elle tentait de me dire "tu as de l'argent pour te payer un luxe pendant que des gens ne peuvent pas manger"... Ok, oui, mais je ne suis pas individuellement responsable de ton malheur, donc t'as pas à venir cracher sur mon bonheur individuel quand j'ai la chance de pouvoir m'en payer un. Et si ça te plaît pas, je vais aller te quêter et te faire des reproches pendant que tu bois ton café Starbuck !
C'est peut-être pas un pigeon que je vais kicker avant la fin de mon séjour...
3 commentaires:
Moi j'ai voté "Pifff...in your dream" en me disant que s'il pensait que les gens pensaient qu'ils ne le feraient pas, ils le feraient! ;) Mais c'est une tournure de pensée tout à fait mandolinienne...
Je trouve qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui osent s'excuser...
Moi je m'excuse auprès des deux. Après deux semaines, on n'y croit plus... et puis on est (fort agréablement) surpris!
Jocelyn, est-ce moi ou Paris te rend particulièrement hostile?
Un intello
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