C'est poche de vous répondre par une lettre sur mon blog, surtout qu'on dirait que je singe la magnifique lettre de Pat sur le blog de Mandoline (ou enfin... de Manpat ou Patman)... Mais j'ai seulement décidé de faire une pierre deux coups... Et si ça me permet par la bande de lever mon chapeau à la lettre de Pat sur ledit blog, bien tant mieux ! Mais c'est avec beaucoup moins de noblesse que je prends la plume cette aprème...
Moi, ça ne me dérange pas que vous avez tchoqué pour le concert des Choeurs et orchestres des Grandes Écoles, c'est vous qui avez raté qqc... La première pièce était la 4e symphonie de Mahler. Bon, Mahler, c'est un peu difficile à comprendre, c'est entre le romantisme et le moderne ; ça te transporte et t'indiffère... et parfois en même temps... C'est le soundtrack d'un voyage en train... Celui qui mène quelque part, celui qui ne mène à rien. En fait, je m'imaginais Grand corps malade slammer sur cet air. Ça aurait été je crois extraordinaire. (ça rime... je devrai essayer dans un futur post de faire slammer mon récit... "Grand corps malade tu vois aurais slammé sur Malher. Pendant que nous, l'extase, on aurait senti vibrer l'air. Un peu d'actuel dans le moderne. Un peu de romance dans notre vie terne.") En plus, Julie H., cachée, jouait deux solos. Un de flûte, un de piccolo. Nous on se pâmait, on jouait les héros. (merde, je suis rendu que je cherche à rimer). Sinon, vous avez manqué le foooooin du cor français à la fin du troisième mouvement digne d'un sketch de François Pérusse... Il y avait aussi une chanteuse, sa voix nous faisait craquer. Pas le type choriste, mais vraiment une bonne soliste.
Après l'entracte, Noémi plutôt verte est allée se coucher. Anyway, Julie H avait terminé. Nous avons écoutez ensemble (et avec Julie P.) le psaume 42 de Mendelssohn. Il y avait un choeur, je crois que c'est la première fois que je voyais ça. On a tellement rit. En France, les chorales n'ont pas le même souci pour l'esthétique. Il y en avait avec des accessoires grotesques (genre immense collier bleu-poudre, une fleur rouge dans les cheveux plus gros que sa tête, etc.), il y avait un géant (mais un géant... avec une blonde de 6'3 qui avait l'air micruscule) qu'ils ont placé à côté d'un petit bonhomme (il lui arrivait un peu plus haut que le nombril), il y avait un petit dans la troisième rangée lequel on ne voyait que les cheveux, les chanteurs se cachaient la face avec leurs partitions (partitions pas cachées, donc on voyait la fin arriver), les chanteurs (surtout les chanteuses en fait) bougeaient comme des con(ne)s et étaient inattentifs quand ce n'était pas leur tour de chant (un peu plus et ils discutaient). Très loufoque.
Mais le plus drôle, c'était les expressions faciales... Il y en a un qui n'avait qu'un seul sourcil (qu'il accentuait avec des lunettes avec une monture noire juste en haut) et qui faisait des expressions de la mort à chaque fois. On dirait qu'il suppliait d'arrêter la torture et/ou que quelque chose de louche et inconfortable se préparait derrière son dos... Je vous fait une petite imitation sur cette photo :
Là, c'est pas la meilleure, mais j'avais tellement de double-mentons sur les autres photos que je me suis gardé une petite gêne... Et c'était nettement plus drôle en vrai. On aurait dit une caricature de Marc Labrèche.
Après un rappel, nous sommes parti dans une tavarne pour discuter, rire comme des défoncés, bouffer plein de bonnes choses, boire des whisky-coca (hummm) et des Malibu-ananasss (ça goûte le coconut... hummmm), et s'amuser avec des light sticks... On est revenu à pied, pas trop chaud, mais heureux, dans une pluie fine de décembre.
Vous auriez dû y être.
On se reprend ce soir pour le spectacle à Noémi !
Salut
2 commentaires:
Ha oui... Bravo pour la photo... je n'y était pas, mais ça donne le goût d'y être!
Jocelyn, vraiment cette «photo» de grimace est une bonne imitation drôle. On ne te reconnaît pas, mais ce n'est pas ton meilleur profile.
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