2008-11-12

le souvenir

Hier, jour du souvenir. J'ai fait mon devoir de mémoire et je me suis rendu en courant à la petite église St-Eustache avec Julie P. (sensible au genou) et Noémi. Julie H. est venue nous rejoindre. En fait, elle nous attendait. Il y avait un concert de l'Orchestre symphonique de la Garde républicaine. Ils ont entonné une Marseillaise qui m'a fait vibrer ma nouvelle fibre française. Ils ont joué la septième de Beethoven (encore lui !), mais avant, ouff, il y avait lecture de lettres rédigés pendant la Grande Guerre avec un fond de musique de Thilloy... Je ne savais pas qu'un souvenir qui ne m'appartient pas pouvait être si douloureux. 
En fait, c'est faux. Cette Guerre vit dans une part de mon identité culturelle. Même si je ne suis pas Poilu, c'est mon devoir de citoyen de l'actuel que d'en pleurer et d'inviter les générations futures à en pleurer autant. Pleurer de vouloir vivre libre. 
Sur ma joue coule aussi une pensée pour le Congo. Car se souvenir, ça doit aussi concerner notre mémoire à court terme...

2 commentaires:

Anonyme a dit...

au moins la septième, c'est la meilleure des symphonies de Beethoven!
Mo xx
qui retourne étudier à l'instant... le 10 décembre, ça approche un peu trop vite!

Agé a dit...

Cet article m'a ému car il nous rappelle que peu importe le pays d'où l'on vient, le Jour Souvenir est universel et que ce jour-là on a tous une pensée triste mais reconnaissante pour tout ceux qui grâce à leur courage nous ont permis de vivre en paix librement.