2008-11-16

Paris je t'aime

Désolé, je n'ai pas beaucoup de temps pour rédiger un post... La "vérité", c'est que je m'obstine sur Facebook avec Patrick sur la notion de relativité et de diversité... Moi, je suis du bon côté (Patrick, si tu veux le beau rôle, t'as juste besoin de te créer un blog... tu sais que moi je dis que c'est celui qui tient la plume qui écrit l'histoire...), mais lui, il prêche pour la dictature d'un humanisme universel niant la propre diversité des manières d'être... Vous avez raison de hausser les épaules. (pas pour dire comme Mario : "la philo, ça suck..." Mais qu'il y a un contexte pour chaque chose, et là, c'est pas le bon.) C'est Dorothée qui a (selon moi) le meilleur argument : "Intéressant ! Je vais aller jouer à Zelda." J'adore cette fille. Elle vient du 14e (et aime les chouquettes) !

Elle a raison. Jouer, c'est reconquérir pour soi un univers de sens... La meilleure chose à faire est toujours de jouer... Dans la vie, comme dans un examen, jouer. C'est faux de croire qu'on a juste une vie à vivre... On peut en pogner plein quand on joue. Mais seulement quand on joue. 

J'ai visité l'appartement de Mathieu et Corinne... C'est beau chez vous ! Ha ha ! Je t'ai devancé Jérôme ! Je suis comme Garde qui voulait voir James Bond avant Jérôme Rousseau, juste pour lui dire "Je l'ai vu avant toi !"... C'est vraiment le fun... C'est comme dans South Park... Cartman accepte de sauver la ville seulement en échange de pouvoir jouer avec un nouveau jouet en compagnie de son ami qui lui, ne pourra que le regarder... C'est vraiment un sentiment agréable, se sentir privilégié. Mais (attention moment rock détente), c'est déjà un privilège que d'être ami avec Mathieu et Corinne. En plus, il vous envoie des biscuits par la poste quand ils vous sentent loin. (En passant, mon adresse, c'est le 31 bd Jourdan #110 Paris 75014 France)

J'ai écouté au salon Wilson (là, j'ai dans la tête Denis la Malice qui crie "Monsieur Wilson !"... En fait, j'ai plus la voix de Julie Paquette qui imite Denis la Malice qui crie "Monsieur Wilson !" car je pense que je n'ai jamais vu Denis la Malice) le film "Paris je t'aime". C'est une série de 20 cours métrage qui prennent place dans chacun des arrondissements de Paris... Il y a 20 histoires racontées par différents points de vue (vive la diversité des points de vue !), 20 histoires d'amour...

Le panorama est intéressant (et on essaie pas de créer faussement une unité...), mais particulièrement le court métrage sur le 14e. Tu vois la touristes qui "parle la française" et qui raconte rien de spécial, sinon qu'elle se sent seule et aime la ville. C'est super touchant. Ça me donne le goût de vous de faire comme Catherine et Mélissa bien chaude et de vous dire tous individuellement (attention autre moment rock détente) "je vous aime". Et je dis pas ça parce que je n'ai déjà plus de biscuits...  

 

8 commentaires:

Unknown a dit...

pas de jeu sans règle ;)

jocelyn a dit...

Trop de règles pas de jeu...

Unknown a dit...

oui mais il en faut et elles doivent être articulées

(je pense à mon oncle qui dit "j'ai pas de jeu" quand il fait de la charpenterie!!)

jocelyn a dit...

on tourne en rond... on vas-tu jouer de même longtemps ?

Unknown a dit...

pour répondre à ton post:

la diversité culturelle est un fait; elle ne doit pas toutefois nous servir de prétexte pour ne pas tenter d'élucider les universaux de l'humain... c'est une (ré)solution lâche

Van Troi Tran a dit...

Salut, puisque je suis trop fatigué pour écrire moi-même et que de toute façon je suis d'écouter le hockey, je vais citer ce passage de Brian Massumi, le traducteur en anglais de Gilles Deleuze : "A la question de savoir ce qui fonde une formation telle qu’un sport ou ce que sont ses conditions d’existence, une réponse évidente serait « les règles du jeu ».Mais dans l’histoire du sport, comme à peu près pour toutes les formations
collectives, la codification des règles suit l’émergence d’un proto-sport non formalisé qui exhibe un large spectre de variations. Les règles du jeu formelles capturent et soumettent les variations. Elles cadrent le jeu et lui donnent la forme rétrospective d’un ensemble de relations constantes entre des termes
standardisés. Une codification est un cadrage dérivé qui s’arroge le rôle de fondement. On peut se demander si tous les fondements ne sont pas de cette nature : un cadre régulateur venant après coup plutôt qu’un fondement effectif.
Dès lors qu’elles s’appliquent, les règles façonnent effectivement le jeu et le règlent, elles le précèdent. Leur préséance a beau être rétrospective, ou fictive,
mais elle n’en est pas moins effective. Elle a toute la réalité d’une formation de pouvoir."

Unknown a dit...

wow! référence? Qu'est-ce que la philosophie?

Van Troi Tran a dit...

yé, 2 à 2.
Voilà la référence:
http://www.brianmassumi.com/textes/Economie%20politique.pdf