2008-09-13

C'est demain le grand jour

Comme je suis émotif depuis mercredi dernier. Ce sont les noces de mes meilleurs amis et j'ai envie de pleurer comme un bébé. Pleurer parce que je trouve ça merveilleux - pour moi, Mathieu, c'est mon frère et Corinne, elle ne peut pas être ma soeur (sinon il y aurait inceste), mais c'est Corinne ! - pleurer parce que le mariage, il n'y a pas plus noble rituel - ça devrait être les funérailles, mais les gens ne respectent plus le sens du deuil. Heureusement, on ne semble pas manquer de respect pour l'amour - pleurer aussi parce que je ne connaîtrai sans doute jamais le rituel (car je n'ai pas envie de tordre un bras à mon chum pour qu'il prenne ma main, et que je pars à Paris (...), et parce qu'à mon retour, Stephen Harper va nous avoir retiré le droit), pleurer parce que c'est juste ça que je fais depuis mercredi. Ça ne va pas.
Demain, c'est le grand jour, les cadeaux sont tous cordés sur mon fauteuil. (je ne pouvais pas les laisser par terre, mon royal poodle niaiseuse jappe après le papier de soie blanc...) Non, mais ça donne envie de se marier tous ces cadeaux... Corinne et Mathieu sont si chanceux. Chanceux d'être en amour, heureux de l'être, heureux de l'être autant. Chanceux de s'être rencontré et d'avoir le droit de le vivre. Chanceux d'avoir été appuyés et soutenus dans leur relation. Et je crois que je vais me remettre à pleurer, pleurer de ne pas comprendre pourquoi mon amour échoue-t-il à vouloir se faire applaudir.
Putain, c'est Josée Verner qui se présente dans mon compté. J'ai envie de me mettre la corde au cou.

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