2008-10-02

le printemps

Au printemps, p'tites feuilles... (Oui Mario, je sais qu'on est en automne... Tu peux donc arrêter de penser à l'insulte que tu vas me formuler.) Je suis allé voir à la Maison du Brésil un spectacle de danse contemporaine intitulé : "Les quatre saisons de l'année : le printemps, l'été, le printemps, l'été." Le titre est génial.  Il y a cette volonté, cette nécessité de renaître, malgré son entièreté. C'était un peu le sujet de cette danse qui constitue le partiel de doctorat de l'unique danseuse qui était sur scène. Pendant la lecture du texte (Oui Mario, elle a dansé une partie du spectacle sur un texte sans musique), on y a dit une phrase qui disait approximativement : Pour l'être entier, le futur est une promesse de projection, l'avenir lui permettra de grandir davantage. J'ai trouvé l'idée belle à penser. 
Bon, je ne suis pas sûr de comprendre le sentiment esthétique de la danse contemporaine, mais j'y ai assisté comme une véritable conférence en sémiotique appliquée. J'ai adoré ce sentiment de décryptage. (Mario, je suis en train dire que j'ai aimé le spectacle.) Ce n'est donc pas la dernière fois que j'assiste à ce type de spectacle. (C'est ce que je disais Mario) Au contraire. J'ai l'intention d'aller en voir des plus grands, quitte à y aller seul. (Mario, je sais que ça t'intéresse pas toi la danse pis tu veux juste savoir si elle avait des gros seins.)
En fait, je suis un peu déçu que la réflexion (Oui Mario, bouger son body est aussi une manière d'exprimer une idée, et pas juste des besoins (pisser, baiser, gratter, bouger, se réchauffer, etc.)) s'ait buté à la généralité de la vie. Qu'est-ce que vivre, renaître, grandir ? J'aurais aimé qu'elle se place davantage à l'intérieur d'elle, et qu'elle tienne un propos plus spécifique de ce point de vue. (Laisse-tomber Mario, va serrer ton barbecue) En fait, comme souvent, le titre était meilleur que le propos. En fait non, elle a fait plusieurs points en danse qui ne me sont pas familiers : notamment explorer les espaces restreints (Non Mario, ce n'était pas une contorsionniste !), et la torsion des pieds. Honnêtement, je m'en câlissais un peu (En fait Mario, son propos était quelque peu hermétique, et sa volonté d'esthétisation n'a flirté qu'avec le miroir devant lequel elle dansait, laissant parfois de marbre un public pourtant ouvert). 
En été, grande feuille... Je viens de me faire proposer de diriger, là, ici, et maintenant, une revue scientifique avec mon amie Catherine. Nous ne savons pas si nous acceptons, mais nous n'avons pas dit non. Nous n'avons vraiment pas dit non. La réponse : cette semaine... 

1 commentaire:

Ophélie a dit...

Mais oui, mais oui, mais oui... la réponse à ta question est: mais oui bien sur!!!! En ce qui concerne ton message, je ne connais pas Mario, mais pôvre Mario, j'espère que ce qu'il t'a fait est BIEN grave pour mériter un tel sort sur ton blog qui, ma foi, est beaucoup plus public que le mien.
Bisoux Jo
Math xx