J'ai été à l'ambassade canadienne, sur l'avenue Montaigne. Là, tout est chic. Dior, Barbara Bui, Vuitton, Fendi, Valentino, et bien d'autres ont pignon sur rue. C'est intense l'aura de prestige et de glamour que dégage un client, qui sort de ces boutiques, avec un sac (ou plus), ses lunettes, son dos droit et ses habits trop parfaits. Bon, peut-être un peu moins quand c'est une jolie jeune fille qui sort avec un homme dans la quarantaine (clairement pas papa) qui parle au téléphone cellulaire. Je dois avouer que l'image seule nous rappelle que le luxe flirte parfois avec le vice.
Donc l'ambassade canadienne se trouve dans cet environnement. En fait, elle coupe un peu l'ambiance, car il y a une longue queue de pauvres qui veulent demander un visa. Heureusement, nous, Canadiens et Canadiennes, on passe à côté, et on entre par la plus belle et la plus grande porte. Si le coeur nous en dit, on peut même faire une moue dédaigneuse en direction des misérables avant de pénétrer dans la belle place. Je n'aurais jamais pensé qu'être Canadien, ça pouvait être glamour... Je ne sais pas combien ça coûte à notre État, mais ça vaut le coup de simplement entrer, et sortir. Mais j'avais oublié mes lunettes fumées, j'ai donc raté tout le drame froid impliquant ce moment d'extase du privilège. Ce n'est pas grave ; je dois y retourner demain, entre 9 et midi. En fait, je pense que je vais amener tous les touristes canadiens de passage à Paris.
Pour poursuivre sur cette note de Glamour, je suis entré dans le Petit Palais où il y avait, au travers l'exposition permanente, une exposition de photographies de Patrick Demarchelier. C'est un grand portraitiste (mode, vedette). C'est troublant de beauté. En plus, l'intégration Grand art et Grandes photos est réussie à souhait. Peut-être un peu Europocentrique, mais d'un autre côté, c'est un peu lui qui créé l'univers de la photographie de mode européenne. En passant, Garde, il y a une photo exceptionnelle de Roger Fédérer sur un tremplin. Quand tu viendras, on entrera, ira voir la photo, et sortira. C'est gratuit.
I'm a proud flâneur.
En sortant, j'étais si full of glamor que je suis arrêté faire du lèche-vitrine sur Rivoli. (Si je ne craignais pas que Jérôme annule son voyage, je dirais que je passerais mes journées sur Rivoli !) Après, j'ai flâné dans le parc des Tuileries et j'ai réussi à prendre cette photo :

Ce soir, c'est la fête à la MEC. On doit s'habiller chic... Le glamour me va si bien aujourd'hui,
2 commentaires:
T'es chic Jo
Une journée comme je les aime!
Je suis là dans trois semaines. On fait la même chose mais on frenche Federer en plus.
Rue Rivoli
Quel délice!
Publier un commentaire